Grenade : Une nuit à la Casa 1800
- Andalousie
- 6 avr.
- 2 min de lecture

Grenade nous accueille en fin de journée, lorsque la lumière dorée andalouse nimbe les murs d’ocre et les pavés anciens.. Les ruelles étroites du centre historique nous guident jusqu’à notre hôtel, discrètement blotti dans le centre de la ville : l’Hôtel Casa 1800.
Ancienne demeure seigneuriale, ce palais du XVIe siècle, érigé sur les vestiges d’une maison arabe, conserve l’âme de son passé. Les influences castillanes et mudéjares s’y enlacent.
L’accueil chaleureux est à l’image des lieux. Le personnel, attentionné, nous guide avec bienveillance, glissant ici une recommandation, là une adresse de tapas encore ouverte malgré l’heure tardive. Il règne une chaleur humaine, douce et authentique.
Dans les chambres, l’esprit andalou se décline avec goût : faïences anciennes, poutres de bois sombres, mobilier discret aux lignes d’un autre temps. La nôtre donne sur le patio central, oasis de calme bien qu’un peu ouvert aux regards. L’intimité n’est pas absolue, mais la quiétude du lieu et la noblesse du décor l’emportent. La literie, elle, enveloppe nos corps fatigués dans une nuit de sommeil profond, à peine troublée par une isolation sonore perfectible.
Nous repartons à l’aube, sans avoir goûté au petit-déjeuner. Le séjour fut bref, mais chargé de charme. Pour 80€, c’est une halte rare, entre mémoire et raffinement.
Petit détail pratique : l’hôtel ne dispose pas de parking, mais un partenariat avec un parking public à une quinzaine de minutes facilite les choses (19€/jour).
En somme, la Casa 1800 est un havre de beauté simple et de calme feutré. Son emplacement, au pied de l’Alhambra et des trésors de Grenade, en fait un point de départ idéal pour explorer la ville.
Le souvenir de cette halte résonne comme un murmure raffiné, entre ombres mudéjares et éclats castillans. La Casa 1800 ne cherche pas à éblouir : elle apaise, ancre, enchante doucement. Une parenthèse hors du temps, au pied des merveilles de Grenade.
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