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Erso : un voyage entre audace et raffinement

  • Photo du rédacteur: Paris
    Paris
  • 22 mars
  • 2 min de lecture

Restaurant Erso Paris 11ème

Ce vendredi soir, nous poussons la porte d’Erzo, un écrin discret du 11ᵉ arrondissement où la cuisine se réinvente avec audace. Dans cette salle intime baignée d’une douce effervescence, chaque détail semble orchestré avec soin. Aux commandes, un duo complice : elle, en salle, insuffle une chaleur sincère, lui, en cuisine, façonne des assiettes où l’imagination tutoie l’excellence.


La soirée débute en finesse avec un champagne maison le C.H. Piconnet, cuvée 3 cépages. Son équilibre subtil entre structure, gourmandise et fraîcheur fait éclore en bouche des notes de fruits mûrs et une vivacité envoûtante. Puis, en parfait allié de notre festin, la Côte-Rôtie Mon Village 2022 de Stéphane Ogier se dévoile : une Syrah élégante et juteuse, où cassis, fleurs et réglisse se mêlent dans une harmonie savoureuse.


Le premier acte culinaire s’ouvre sur une lotte marinée au miso brun, escortée de tagliatelles de radis daikon. Si la cuisson aurait pu être plus précise, l’équilibre des saveurs captive : umami profond du miso, acidité éclatante du vinaigre, chaleur subtile du jalapeño et douceur envoûtante de la fève de tonka. Une symphonie sensorielle qui intrigue et séduit.


Le quasi de veau se présente comme une explosion de saveurs. Le pesto aux noix de cajou enrobe la viande d’une douceur exquise, contrebalancée par la puissance aromatique du chili oil et la complexité de la sauce XO au magret fumé. Une bouchée après l’autre, le palais voyage entre contrastes et équilibre.



Puis vient l’asperge verte, éclat printanier relevé d’un condiment à l’aneth, de ricotta séchée et d’un sabayon au mezcal. La fraîcheur végétale s’entrelace avec des notes fumées, dans une danse délicate et aérienne.


Avec les coquillages à la flamme, le dîner prend une tournure étoilée. Céleri, verjus et piccalilli au safran subliment le goût iodé des coquillages grillés, éveillant des souvenirs de grandes tables gastronomiques.



Le lieu jaune de ligne, accompagné d’asperges blanches et de navet nouveau, s’illustre par un jeu subtil entre terre et mer. La bisque d’étrille enrobe l’ensemble d’une profondeur iodée, contrebalancée par la douceur du navet et le parfum intense de la baie de genièvre.


Enfin, la poitrine de veau farcie s’impose comme un chef-d’œuvre. Fondante, elle se marie aux ravioles de butternut, au condiment pistache, au maïs et à une émulsion au shiso pourpre. Le whisky Nikka, tel un murmure boisé, vient parfaire cette partition gourmande où chaque élément s’imbrique avec justesse.


Pour clôturer ce voyage, un assortiment de fromages d’exception fait office de point final, déployant une palette de textures et d’affinages parfaitement sélectionnés.





Jusqu’au dernier instant, Erzo nous enchante. Chaque plat, pensé dans les moindres détails, révèle une maîtrise des associations de saveurs et de textures. Ici, rien n’est laissé au hasard : l’inventivité se conjugue avec la rigueur, et l’émotion culinaire est au rendez-vous. Une adresse dont la réussite ne fait que commencer.



 Une table où la créativité s’exprime avec justesse, offrant une expérience qui marque les esprits et invite irrésistiblement à revenir.

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